Burkina, Mali et Guinée souhaitent la levée de leur suspension de la Cédeao et de l'UA
Ces trois pays dirigés par des juntes militaires ont réclamé jeudi la levée de leur suspension de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union africaine (UA).

Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois pays dirigés par des militaires issus de coups d’État, ont souhaité jeudi la levée de leur suspension de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union africaine (UA).
Ces trois pays «ont convenu de mutualiser leurs efforts et d’entreprendre des initiatives communes pour la levée des mesures de suspension et autres restrictions» prises par la Cédéao et l’UA, indique une déclaration commune rédigée à l’issue d’une rencontre de leurs ministres des Affaires étrangères à Ouagadougou. Ils avaient été suspendus de ces deux organisations après la prise du pouvoir successives par des militaires en 2020, 2021 et 2022. Le Mali et la Guinée avaient en outre été soumis à d’autres sanctions, en partie levées depuis.
«Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne», les trois ministres «ont relevé la nécessité de conjuguer leurs efforts et ceux des pays de la sous-région et de la région pour faire face à ce fléau», ajoute la déclaration, lue par la cheffe de la diplomatie burkinabè Olivia Roumba. Olivia Roumba, le Malien Abdoulaye Diop et le Guinéen Morissanda Kouyaté, «appellent à une mise en cohérence des actions au niveau régional, sur la base des efforts bilatéraux déjà mis en œuvre». Ils ont déploré «les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques».
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